Les espaces verts à Paris.

Comme dans de nombreuses grandes villes, Paris possède des espaces verts.

Dans cette ville, on trouve des bois, que l’on peut définir comme des terrains couverts d’arbres.

Des parcs, qui sont des terrains fermés, en partie boisés, aménagés pour la promenade.

Des jardins, ou en d’autres termes des espaces aménagés pour la promenade ou le repos, dans un souci esthétique, comportant des pelouses, des plantes, des fleurs.

Des squares, petits jardins publics, généralement clôturés.

En mai 2008, du petit square de quartier jusqu’aux bois parisiens, on compte 450 espaces verts répartis dans les vingt arrondissements de la Ville Lumière.

Ils sont répartis comme tels :

Deux bois (le bois de Boulogne et le bois de Vincennes) regroupant 1841 hectares. Ils représentent 17,5 % de la superficie totale de Paris. Ce sont des véritables poumons pour la ville mais ils sont situés aux extrémités de celle-ci.

Le bois de Boulogne est situé à l’ouest de la capitale, dans le 16^ème arrondissement.

Il couvre une superficie de 846 hectares.

Il est deux fois et demi plus grand que Central Park à New York, et 3,3 fois plus grand que Hyde Park à Londres.

Le bois de Vincennes, plus grand espace vert parisien avec 995 hectares, se trouve à l’est, dans le 12^ème.

De nombreuses infrastructures occupent le site.

16 parcs sont localisés à Paris. Ils représentent 203 hectares, soit 36,7 % de la superficie des espaces verts de Paris, hors bois. Parmi ces 16 parcs, on peut s’intéresser à trois d’entre eux.

Les deux plus grands parcs sont situés dans le nord-est, plus précisément dans le 19^ème arrondissement.

Le plus grand s’étend sur 55 hectares dont 33 d’espaces verts. Il s’agit du parc de la Villette. Sa caractéristique est qu’il a été établi sur le site d’abattoirs de la Villette, détruits en 1974. Il fut inauguré cinq ans plus tard.

Le parc des Buttes-Chaumont fait, quant à lui, près de 25 hectares.

Ce jardin à l’anglaise imite un paysage de montagnes : rochers, falaises, torrents, cascades, grotte…

Le Champ-de-Mars, entièrement ouvert, est situé à l’ouest de la capitale, dans le 7^ème arrondissement, à proximité de la tour Eiffel.

Il mesure 24,5 hectares et accueille les Parisiens et les touristes toute l’année autour de nombreuses activités.

Sont présents également dans la capitale française 137 jardins totalisant 207 hectares, soit 37,4 % de la superficie des espaces verts, hors bois.

Il serait fastidieux ici d’énumérer tous ces jardins, mais trois d’entre eux peuvent retenir notre attention. Ils font chacun plus de 20 hectares et sont localisés dans le centre de Paris.

D’une superficie de plus de 25 hectares, le jardin des Tuileries est situé dans le 1^er arrondissement, créé au  XVI^e siècle, à l’emplacement d’anciennes tuileries qui lui ont donné son nom. Proche du palais du Louvre et de la rue de Rivoli, c’est le plus important et plus ancien jardin à la française de la capitale et qui était autrefois celui du palais des Tuileries, ancienne résidence royale et impériale, aujourd’hui disparu. Le jardin des Tuileries est classé au titre des monuments historiques depuis 1914.

D’une superficie de 23,5 hectares, le jardin des Plantes est situé dans le 5^ème arrondissement. C’est un parc et jardin botanique. Le jardin est immédiatement voisin de la mosquée de Paris, du campus de Jussieu et de la gare d'Austerlitz. Il fait partie du Muséum national d'histoire naturelle et est, à ce titre, un campus.

D’une superficie de 23 hectares dont 21 ouverts au public, le jardin du Luxembourg est situé dans le 6^ème arrondissement. Agrémenté de parterres de fleurs et de sculptures, c’est le rendez-vous prisé des Parisiens. Il attire également des visiteurs du monde entier.

Les Parisiens l'appellent affectueusement le « Luco ».

On compte également 274 squares d’une étendue de 120 hectares, représentant 21,7 % de la superficie totale des espaces verts de la capitale française.

On ne va pas ici tous les énumérer, mais il faut savoir qu’ils sont présents dans les vingt arrondissements de Paris.

Le plus grand est le square René-Le Gall situé dans le 13^ème arrondissement de Paris. Construit en 1938 sur les anciennes dépendances du Mobilier national et de la Manufacture des Gobelins, il mesure plus de 3 hectares.

Il reste 23 hectares représentant 4,2 % des espaces verts de Paris. On y trouve notamment huit promenades, quatre esplanades, deux allées, une aire de jeux et un rond-point.

Ces coins de nature dans une grande ville comme Paris présentent des intérêts.

Les parisiens, les franciliens, les touristes provinciaux et étrangers ont l’occasion de se promener, se détendre, s’amuser, se cultiver et faire du sport au sein de ces espaces verts.

Ils peuvent par exemple, le week-end, en famille, après une semaine de travail bien remplie, respirer l’air vivifiant du bois de Vincennes, observer la nature, regarder les arbres, marcher, courir ou prendre un vélo. Le zoo de Vincennes, et la ferme Georges-Ville, gratuite il faut le signaler, sont aussi des possibilités d’attraction pour adultes et enfants.

Des terrains de tennis, de football et de rugby sont également à disposition.

Pour les joggeurs, le jardin des Plantes offre un bon parcours car il présente des montées et des descentes. Le public peut aussi apprécier la ménagerie, second plus ancien parc zoologique du monde, les nombreuses plantes et fleurs ainsi que les galeries d’exposition scientifiques.

Le jardin du Luxembourg possède également plusieurs terrains de tennis dans un cadre agréable avec notamment la présence de 106 statues et un bassin principal, proches du Sénat.

Quant aux pongistes, ils sont nombreux dans le jardin des grands explorateurs (Marco Polo et Cavelier-de-la-Salle), situé dans le 6^ème arrondissement (voisin du Luxembourg) grâce à des tables de ping-pong rénovées.

Autre lieu chargé d’histoire, présent dans le quartier latin, dans le 5^ème arrondissement de Paris, le square des Arènes-de-Lutèce-Capitan est le rendez-vous de jeunes joueurs de football et de passionnés de pétanque. Les arènes de Lutèce, construites au 1^er siècle, offrent plusieurs fois par an des représentations souvent gratuites.

Un autre point positif et non des moindres de la présence de la nature dans une grande ville comme Paris est la réduction de la pollution grâce aux arbres qui purifient et renouvellent l’air.

Les arbres filtrent les polluants présents dans l’atmosphère et rejettent de l’oxygène grâce à la photosynthèse.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la pollution de l’air extérieur tuerait 3,7 millions de personnes par an dans le monde. Et combien à Paris ? Beaucoup trop.

A l’heure actuelle où la capitale connaît des pics de pollution très élevés, planter des arbres, c’est sauver des vies !